Peut-on se passer du nucléaire en 2011 alors que nous entrons dans une aire de modernité ?

Il a fallu une cinquantaine d’années durant le siècle dernier pour mettre au point les techniques qui permettent de maitriser une production d’électricité à partir du nucléaire.

A l’époque les centrales électriques étaient alimentées au gaz ou au charbon, les éoliennes et les barrages hydro-électriques existaient également.

A savoir qu’une centrale à gaz ou à charbon dégage beaucoup plus de CO² dans l’atmosphère, la problématique du nucléaire réside dans le traitement et la gestion des déchets radioactifs de plutonium.

Il faut savoir également qu’un seul centimètre cube d’uranium soit l’équivalent d’un dé de jeux à 6 faces suffit à alimenter les besoins en électricité d’une grande ville pendant un an.

A ce stade l’énergie nucléaire représente 76% de l’électricité domestique.

Le réseau EDF est configuré de manière a ce que toutes les ressources produites s’y réunissent sur son circuit de manière a ce que toutes les énergies y convergent renouvelables et nucléaire.

L’évolution des choses fait que notre consommation baisse et notre technologie écologique de développement durable s’affute petit à petit pour devenir plus efficace.

Actuellement les besoins en électricité sont trop élevés pour permettre à la production d’énergies renouvelables (panneaux solaires, éolienne et hydro-électrique) de fonctionner seules.

Sachant que les centrales à gaz et à charbon sont beaucoup trop polluantes et pas assez productives la réponse à la question : « peut-on se passer du nucléaire ? » C’est non !!

Il a fallu cinquante ans pour venir au nucléaire, il en faudra cinquante pour en sortir.

Cependant, si l’évolution suit son cours et si l’on change un minimum nos habitudes, alors il apparaitrait que d’ici 50 ans les techniques de stockage du courant (batterie, etc.), et de production d’électricité devraient s’avérer suffisamment efficaces pour que le défi soit à prendre.

Présent depuis 1997 dans cette cité-forteresse perchée sur les hauteurs de Nîmes, le centre culturel et sportif battrait-il de l’aille ? Le comité de quartier de Valdegour, se désole de voir partir les plus actifs des agents de cette structure. La mairie semble délaisser de plus en plus les questions sociales dans la ZUP.  Pourtant, à sa création, il était l’un des plus beaux projets de la Ville de Nîmes. Il constituait jusqu’à lors, le cœur du quartier.

Les précédents directeurs, Messieurs PALLESI et DUMONT, avaient réussi, grâce à une équipe soudée et un travail constant, à redonner vie à ce lieu chargé d’histoire et de souvenir  (ex centre commercial le val-shop). Les deux responsables avaient élaboré un projet social. Ils avaient réussi à tisser un véritable lien social  avec les acteurs institutionnels et associatifs sur divers projets d’envergure par le biais de réunions et  de commissions des travailleurs sociaux regroupant les services de la ville, de la CAF, du C.G et les associations.

Aujourd’hui, ces passerelles n’existent presque plus et la place réservée aux associations est très restreinte. En effet, diverses animations constituaient les moteurs d’une relation de confiance avec tous. Grâce à ses actions,  le Centre avait permis aux  jeunes et aux  familles d’émerger d’une autarcie réelle.  Les projets menés ont été réalisés selon les besoins et demandes effectives d’une population en attente de renouveau.

Ce centre avait permis jusqu’alors la réalisation de projets porteurs tournés vers l’engouement grandissant des jeunes, de sorties adaptées aux demandes des familles. Nous constatons d’une part, que les  moyens déployés sur des axes fondamentaux, sont en baisse sur des secteurs pourtant en impulsion depuis plusieurs années, les exclusions de certaines associations,  une gestion impossible à construire, consécutive aux renouvellements très fréquents de la Direction (deux directrices en deux ans)  serait-ce lié, comme à la star-ac à une erreur de casting ?

D’autre part, un centre de loisirs qui accueille une minorité d’enfants (primaires et ado), une petite place est laissée aux jeunes adultes et aux familles qui ont pourtant bien du mal à être entendus par le centre social.

Malgré ces places ouvertes, on ne peut pas négliger le fait que le centre ne peut contenter tout un chacun. Pourquoi alors ses responsables s’évertuent-ils à dénigrer le travail réalisé par les associations et pourquoi ne permettent-ils pas à chacun de trouver sa place dans un quartier pourtant en souffrance et en demande. La nature des engagements  et les motivations ne doivent pas se faire au détriment de certaines valeurs fondamentales, telles : le respect, la solidarité, l’entraide, le partage, et bien d’autres encore,  qui constituent l’outil du développement social et local évitant ainsi la fracture sociale, par une démarche de proximité dans les quartiers.

L’objectif de tous, tant associatif que pouvoir public, n’est il pas de  contribuer au mieux être des populations, d’aller à la rencontre des habitants, de développer l’autonomie des publics et d’encourager les initiatives locales. Cela passe par la mise en place d’actions citoyennes, d’éducation populaire, de démocratie participative… prenant en compte la dimension sociale et professionnelle de chacun.

Mohammed JAFFAL

Zine el abidin ben ali avait pensé à tout sauf à ça !

Comme tous les dictateurs, il était paranoïaque, il avait muselé l’opposition, écarté les éventuels rivaux de son propre parti, le R.C.D (Rassemblement Constitutionnel pour la Démocratie), enrichi toutes les personnes qui lui vouaient une adoration sans failles et bien sur la presse n’avait aucune liberté. Bref, Ben Ali  et sa belle  famille les Trabelsi avaient encore de beaux jours de « Hagra »(le mépris) devant eux.

Mais voilà  le régime était vieillissant et les 23 années de règne sans partage ont fini par le déconnecter de la réalité et de son peuple. Ce dernier trouvant un semblant de liberté à travers la toile et c’est cette même toile qui va permettre aux tunisiens de communiquer, de se renseigner et surtout de montrer au monde entier le vrai visage du régime, par l’intermédiaire, notamment, de Facebook.

On peut dire sans trop exagérer que Facebook et internet on fait tomber Ben Ali.

Tout le monde pense : à qui le tour ? Mais les choses ne sont pas si simples. Ce qui est vrai pour la Tunisie n’est pas forcément bon pour les autres pays Méditerranéens.

Vu d’ici  on penserait que Maroc, Algérie, Tunisie c’est la même chose, parce qu’ils parlent l’arabe et qu’ils sont Musulmans à 90 %, à regarder de près on voit bien que les sociétés ont un mode de fonctionnement diffèrent et surtout que les dirigeants ne sont pas élus ou toléré de la même manière.

Pour ces raisons, la révolte Tunisienne restera une exception en tous cas, pour l’instant.

« Le collège Diderot ne sera pas détruit », voilà ce qui ressort  de la dernière réunion en Préfecture.

Il a été décidé de ne pas fermer Diderot ni Condorcet, mais de les réhabiliter. Pour beaucoup, c'est une importante victoire qui est à mettre au compte de la mobilisation des habitants du quartier. En effet, avant celle-ci, les déclarations des uns et des autres n'étaient guère rassurantes.

La réunion du 27 septembre au Centre Social, Culturel et Sportif de Valdegour, les près de 500 signatures sur la pétition,  l'importance de la délégation, ont pesé de tout leur poids.

On annonce maintenant une concertation sur l'évolution du collège et de ses locaux. A chacun d'y participer selon ses souhaits.

Le journal vous informera des dernières nouvelles  sur le Collège Diderot .

M.P