Zine
el abidin ben ali avait pensé à tout sauf à ça !
Comme tous les dictateurs, il était paranoïaque, il avait muselé l’opposition, écarté les éventuels rivaux de son propre parti, le R.C.D (Rassemblement Constitutionnel pour la Démocratie), enrichi toutes les personnes qui lui vouaient une adoration sans failles et bien sur la presse n’avait aucune liberté. Bref, Ben Ali et sa belle famille les Trabelsi avaient encore de beaux jours de « Hagra »(le mépris) devant eux.
Mais voilà le régime était vieillissant et les 23 années de règne sans partage ont fini par le déconnecter de la réalité et de son peuple. Ce dernier trouvant un semblant de liberté à travers la toile et c’est cette même toile qui va permettre aux tunisiens de communiquer, de se renseigner et surtout de montrer au monde entier le vrai visage du régime, par l’intermédiaire, notamment, de Facebook.
On peut dire sans trop exagérer que Facebook et internet on fait tomber Ben Ali.
Tout le monde pense : à qui le tour ? Mais les choses ne sont pas si simples. Ce qui est vrai pour la Tunisie n’est pas forcément bon pour les autres pays Méditerranéens.
Vu d’ici on penserait que Maroc, Algérie, Tunisie c’est la même chose, parce qu’ils parlent l’arabe et qu’ils sont Musulmans à 90 %, à regarder de près on voit bien que les sociétés ont un mode de fonctionnement diffèrent et surtout que les dirigeants ne sont pas élus ou toléré de la même manière.
Pour ces raisons, la révolte Tunisienne restera une exception en tous cas, pour l’instant.
